vendredi 27 juillet 2012

La nouvelle taxe boursière va profiter aux CFD

La nouvelle taxe boursière va profiter aux CFD

Les contrats de différence proposer par des courtiers comme Saxo Banque ou CMC Markets ne seront pas concernés par la taxe sur les transactions financières.

La nouvelle loi sur les transactions financières votée en février dernier, sera d'environ 0,1 %, elle concerne les transactions en bourse sur les actions de sociétés françaises ayant une capitalisation boursière de plus d'un milliard d'euros. La taxe sera due par l'acquéreur qu'il soit français ou étranger, elle rapportera à l'Etat 1,1 milliard d'euros. Les investisseurs particuliers qui placent leur épargne en bourse vont être pénalisés par cette taxe qui devrait en plus être revu à la hausse prochainement.

Les contrats de différence ne seront pas taxés

Les courtiers en bourse comme CMC Markets et Saxo Banque qui proposent des plateformes de trading CFD aux investisseurs particulier se frottent les mains. Les traders de CFD vont pouvoir continuer à investir en bourse sans payer la taxe. En spéculant avec des produits dérivés comme les CFD, l'investisseur ne possède pas l'action, il passe seulement un contrat avec la société de courtage pour la différence de prix entre l'achat et la vente.

De plus, les frais de courtage des contrats pour différence sont inférieurs aux ordres de bourse des courtier traditionnels. Le succès des CFD ne fait que commencer, pendant que les volumes sont en baisse sur la bourse de Paris, le nombre de traders qui utilisent les CFD a augmenté de 48 % en 12 mois.

La nouvelle taxe va booster l'activité des brokers CFD, comme en Grande-Bretagne qui a instauré un droit de timbre sur les actions. Il est fort probable que les volumes sur sur la bourse de Paris chutent à nouveau au mois d'août ; dans le même temps, les sociétés de courtage sur CFD devraient voir leur chiffre d'affaire augmenter considérablement.

Les banques Françaises ne proposent pas de CFD, mais selon une source d'information, la Société générale devrait lancer sa propre plateforme d'en peu de temps....

mardi 17 juillet 2012

L'exécution d'un trade avec un contrat de différence

Qu'est-ce chaque investisseur doit savoir sur l'exécution d'un trade

Lorsqu'un trader place un ordre d'achat ou de vente pour une action ou une devise via un contrat pour différence, il ne pense peut-être pas où et comment le courtier exécute l'ordre. Pourtant, la méthode d'exécution peut influer sur les coûts globaux de la transaction. Voici ce que vous devez savoir sur l'exécution des ordres de trading sur le forex ou la bourse par le biais d'un courtier CFD en ligne.

L'exécution du trade n'est pas instantanée

De nombreux investisseurs qui font du trading par le biais de comptes de courtage en ligne supposent qu'ils ont un lien direct aux marchés boursiers ou au forex. Mais en réalité, lorsque vous envoyez un ordre de trading sur l'Internet à votre courtier, il doit décider sur quel marché l'envoyer.
L'exécution des opérations est généralement transparente et rapide, mais cela prend du temps. Et les prix peuvent changer rapidement, en particulier dans les marchés volatiles. Les investisseurs ne recoivent pas toujours le prix qu'ils ont vu sur leur écran. Quand l'ordre arrive sur le marché, le prix du sous-jacent pourrait être légèrement - ou très - différent.

Le courtier a des options pour l'exécution d'un ordre

Un courtier a généralement le choix des marchés pour exécuter un trade :
  • Pour une action qui est inscrite sur une bourse, comme le New York Stock Exchange (NYSE), il peut ordonner l'ordre sur cette bourse ou à une entreprise appelée tiers "teneur de marché ou market maker". Un "faiseur de marché" est une entreprise qui est prête à acheter ou à vendre une action cotée sur une bourse. Comme une façon d'attirer les ordres de courtiers, le teneur de marché paiera le courtier pour le routage de l'ordre. C'est ce qu'on appelle "le paiement des flux d'ordres."
  • Pour les actifs négociés sur un marché de gré à gré - over-the-counter (OTC) comme le marché des changes, le courtier peut envoyer l'ordre à un market maker ou à une banque.
  • Le courtier peut acheminer un ordre - en particulier un ordre à cours limité vers un réseau de communications électroniques (ECN) qui adapte automatiquement les ordres d'achats et de ventes à des prix déterminés.
  • Le broker peut aussi décider d'envoyer l'ordre de trading à une autre division de l'entreprise qui répartie les ordres entre les clients du broker. C'est ce qu'on appelle "internalisation", les trades ne sont pas envoyés sur un marché réel. De cette façon, la société de courtage paie les clients gagnants avec l'argent des perdant et empoche le spread qui représente la différence entre le prix d'achat et le prix de vente. 

Le courtier a une obligation de meilleure exécution

Beaucoup d'entreprises utilisent des systèmes automatisés pour gérer les ordres qu'elles reçoivent de leurs clients. Pour décider comment exécuter les ordres, un courtier a le devoir de rechercher la meilleure exécution qui est raisonnablement disponible pour les ordres de ses clients. Cela signifie qu'il doit évaluer les ordres qu'il reçoit de tous les traders dans l'ensemble et évaluer périodiquement les marchés concurrents pour savoir qui des teneurs de marché ou des ECN offrent les conditions les plus favorables. L'autre facteur important est la vitesse d'exécution. Un courtier peut être en mesure d'envoyer des ordres à un marché ou à un teneur de marché pour obtenir le meilleur prix, mais le temps supplémentaire qu'il faut sur certains marchés pour exécuter les ordres peut entraîner des slippages de prix - surtout dans un marché en évolution rapide. Ainsi, un bon courtier examine s'il y a un compromis entre les ordres de ses clients avec la possibilité - mais pas la garantie - de meilleurs prix et le temps supplémentaire qu'il peut prendre pour le faire.